Quel cruche celle-là ! { April

La patinoire ? Qu'y a-t-il de plus magnifique pour une personne passionné par la danse ? Rien à part une salle de danse ou les rues piétonnes, quand il n'y a pas trop de monde, bien sur !

Ce matin, j'avais décidé de me levé plus tôt que d'habitude, je voulais allez à la patinoire et en générale elle est très vite remplie. J'avais donc décidé de me levé à sept heure et demi. Il faut le dire c'est rare de voir quelqu'un se lever aussitôt un samedi. Une fois levé, je m'habillais très simplement avec un jean slim, un tee-shirt gris et un gilet à manche longue pour cacher les coups de la veille. En sortant de ma chambre j'attrapais mon sac de sport et mes patins à la volé. Il faut que je me dépêche, si je ne veux pas que mes parents m'empêchent de sortir. Je sort de chez moi en courant, je n'ai pas beaucoup de temps avant que mes parents s'aperçoivent que je ne suis plus là. Arrivée à mon arrêt de bus, je croise les doigts pour qu'il y ait un bus, trop flemmarde pour marcher. MIRACLE. Il y a un bus dans moins de quinze minutes.

Trente minute après, je suis arrivée à la patinoire de Picadilly Circus. Je monte les escaliers extérieure, j'arrive à la caisse. Je sors quelques pièces du fond de ma poche, le monsieur me dit "C'est bon, tu peux y allé". Je me dirige alors au vestiaire, j'enfile mes patins et descend sur la glace. Je commence par des tours lent, puis rapide. Soudain, je me retrouve les fesses sur la glace, quelqu'un m'a rentré dedans. Sa va chauffé !

« P*t*n, mais tu peux pas regarder devant toi ! »

Pourquoi avait il fallu que je choisisse ce jour, cette heure, ce moment pour aller Seule à la patinoire ? Suis-je bête ? Une vraie imbécile surtout si j'avais su. Si j'avais su qu'elle serait là. Remontons quelques heures plus tôt.

Le soleil traversait la fenêtre de ma chambre, entrainant sur son passage les motifs floraux de mes rideaux blancs, et m'arrivant sur la figure. Je me réveillai doucement, un tout petit sourire apparaissant sur mon visage à la vue de la lueur de ce soleil de début de printemps.
Seulement ce sourire s'effaça quand son visage, sa voix traversa mes pensées. Lui, Alex, mon ex petit ami que j'ai du quitter avec regrets pour... cette gué-guerre interminable qui ne rime à rien ! Mais surtout, la peur accompagna mon sentiment de tristesse. La peur parce que j'avais couché avec lui le soir du bal de promo, et personne n'était sensé le savoir, car si son clan venait à l'apprendre, je pourrai courir de gros ennuis. Voilà mon rite chaque matin. Je pense à lui, le seul amour qui remplira mes jours, même loin de moi. Il me manque terriblement et j'ai conscience de lui avoir fait du mal. Heureusement, nous étions Samedi et je n'aurais pas à le croiser dans les couloirs du Lycée, et lui n'aura pas besoin de courir pour m'approcher - je l'évitais depuis un bon bout de temps.

Je me levai, je pris le temps de me doucher, faire ma toilette.
J'eus une terrible envie : Aller à la patinoire. Patiner, patiner, comme une enfant, oublier ses soucis. C'était pas mal comme concept. Il était neuf heures quand je quittai ma maison. Après quelques minutes en voiture - ma superbe voiture datant des 80's, blanche et délabrée, qui avait l'apparance d'avoir fait la guerre - j'arrivai à la patinoire. Je fis le necessaire avant de me rendre sur la glace. Après quelques minutes de patinage.... PAF! Je percutais quelqu'un et me retournai.

« Déso... »

Oh non, pas elle, ça n'aurait pas pu tomber mieux.

Je me relevais toute seule et tentait d'apercevoir, la cruche qui m'avait foncé dedans. C'était ELLE ?! Mais qu'est-ce qu'elle fou ici ?!! D'habitude elle ne vient jamais à la patinoire toute seule, elle est toujours avec ces amis débile et comme par hasard quand je décide de venir à la patinoire seule, il faut qu'elle soit là.

Mais pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fais bon d.ieux pour mériter sa ?! Je pensais que je pourrais ENFIN passé une bonne journée, sans ennuit, sans coups, sans rien et bah nan sa ne sera pas pour aujourd'hui. Merci qui ? Merci April !

« Déso... qui ? J'ai pas très bien entendu. »

Et en plus elle est même pas capable de terminé ces phrases. Non mais c'est quoi cette cruche ?! De nos jours, les gens ne sont plus du tout polis! Heuresement que je suis là!

[ Désolé j'avais pas trop d'inspi, j'ai fait comme je pouvais ... ]

Il fallait que je reste zen, à tout prix. Ne pas m'emporter contre elle c'était ce qu'il fallait faire, et surtout à cause de son pouvoir. En un geste, la patinoire pourrait exploser, et tout ça par la faute de Kelly. D'ailleurs, celle ci me regardait comme l'ennemie jurée. Elle n'a pas tort, c'est une mauvaise. Mais aussi, c'était la conscience du passé qu'il y avait entre elles. J'étais amie avec elle, il y a longtemps. Mais il y a eu son pouvoir. Et tout est parti en fumée.
Sur le moment, je suis sure qu'elle rejetait la faute sur moi. C'étair injuste. Si j'ai renoncé à mon amitié pour elle, c'était simplement parce que je voulais notre bien à nous deux. Un neutre ne sera jamais ami avec un mauvais. C'est ainsi, autrement notre vie est risquée. Je pris une grande respiration et ainsi, prononçai ces mots.

« Désolée Kelly.
Je ne l'ai pas fait exprès, toi et moi le savons parfaitement. »

Elle me toisait avec ces yeux qui reflètaient la colère. Elle avait envie de me tuer, c'est sur. Je rajoutai...

« Je ne crois pas qu'ici soit l'endroit, ni le moment pour une confrontation.
On n'a pas le droit, pas avec les humains, Kelly. »

Bon d.ieu, elle parle trop cette fille, beaucoup trop. Elle veut faire la fille gentille, zen. Pff ! N'importe quoi ! En plus elle me raconte toute sa vie, on peut faire ci, on peut pas faire ça. Mais qu'est-ce que j'en ai à f*utre, elle peut pas me laissez tranquille pour une fois! C'est vrai quoi, je lui est juste fait une petite remarque parce qu'elle ne s'était pas excusez. Bon, je veux bien le reconnaitre j'ai pas été très sympa. Oh et puis m*rde, je vais pas m'excusez! Elle savait très bien qu'avec les problèmes que j'ai avec mes parents, j'étais assez "instable", c'était mon point de repère, ma meilleure amie. Et au lieu de me soutenir et de m'aider à gérer mon pouvoir, elle m'a laisser tomber! « Un neutre ne sera jamais ami avec un mauvais », c'est ce qu'elle répétait constamment, si elle avait vraiment voulu garder notre amitié, on n'en serai pas arrivé là.

Je ne cessai de la toisé avec mépris et colère, ce qu'elle avait fait me répugnait. Je me demande encore comment j'ai fais pour être amie avec quelqu'un comme ça.

« Tu sais très bien que je me fiche parfaitement des humains. Certes, ils n'ont rien fait, mais ce n'est pas mon problème.
Mon problème ? C'est TOI. »

J'accentuai le plus possible, chaque syllabe de cette phrase, je voulais l'effrayé, mais pas trop non plus. Je savais au fond de moi que je n'était pas si mauvaise que ça. Mais elle m'avait fait tellement souffrir ... Cette envie de revanche, me faisait tenir le coup.

Pourquoi j'essaie à tout prix de garder mon calme, et ce avec quelqu'un qui n'en fait qu'à sa tête, mince ! D'accord, on a été meilleures amies et j'ai renoncé à mon amitié - si forte - avec elle parce que j'y risquais ma vie. Mais je l'ai regretté et ce encore aujourd'hui. Elle m'en veut ? Oui, d'accord, mais qu'on soit amies entraine des risques. Elle pourrait me blesser, se blesser. Me tuer et se tuer. Je ne crois pas y être pour quelque chose si elle peut me faire du mal ! Regardons ce moment même, il suffit qu'elle s'énerve pour faire bruler la patinoire entière ! Que dois-je faire ? Mettre tout le monde ici en sécurité devrait être un bon moyen. Je la prends alors par la main, et ce très vite. A peine l'ai-je effleuré que j'ai senti sa température brûlante. Elle lacherait une boule de feu à tout moment, il n'y a alors pas de temps à perdre. Je la tire de toutes mes forces - et ce malgré ses réticences - et l'entraine hors de la patinoire. Une fois à l'abris des regards, je fonce dans le mur qui mène derrière la patinoire et le traverse avec Kelly. Une fois dehors, Kelly me fixait avec de ces yeux... Enfin. Je me mets à crier.

Ca va pas ? T'imagine les dégats que t'aurait fait à l'intérieur de cette patinoire si jamais tu lachais une de ces boules de feu ?!
Tu te serais tuée au passage et moi par la même occasion, et sans oublier ces centaines de gens à l'intérieur. Apprends à te contrôler bon sang !

Dehors, le soleil brillait, une belle journée règnait à Londres.

Non, mais pour qui elle se prend, pour me tirer comme ça dehors. En plus sa peau est gelée, c'est limite si elle sort pas d'une chambre froide. Et comme si cela ne suffisait pas, elle me fait traverser un mur, elle a de la chance que je me le sois pas pris dans la tête. On est enfin dehors, je crois qu'on doit être derrière la patinoire, apparemment nous sommes dans une ruelle. C'est alors qu'elle se met à me crier dessus. Vas-y je t'en pris, je ne dirais rien. Et si je jouais la carte de l'ironie, je sais très bien qu'elle n'aime pas sa. On va rigoler, ah non, pardon, JE vais rigoler.

« Combien de fois t'ai-je répéter, de ne pas crier, parce qu'on ne comprend rien à ce que tu dis. En plus tu n'articules pas. Voyons April, il faut écouter les conseils des gens de temps en temps. »

Maintenant, je vais tenter d'être sérieuse.

« On t'as jamais dit que les patinoires en feu c'était très beau ? Moi je trouve que si. Et puis ma perte ne serais pas un drame, pour beaucoup de personnes. Ou en tout cas, pour mes "parent" et toi. Alors je ne vois ce que sa aurais changer si je m'étais tuer. »

Elle a prononcer -malheureusement pour elle- la phrase qui ne fallait. Et évidement le ton monte

« Que j'apprennes à me contrôler, tu te fous de moi ?! Comment tu veux que j'apprennes à me contrôler avec des parents qui me donne des coups tous les soirs et des amis qui me lâchent ?! Est-ce que tu sais combien d'effort, j'ai fait pour essayer de changer. Mais c'est vrai que quand on a personne pour nous soutenir, ce n'est pas évident. »

[Désolée de ne pas avoir répondu plus tot, j'ai cuisiné, ma mère est rentrée, on a mangé, puis regarder Pekin Express, obligé, dans mon pays xD ]

Après avoir gueulé, je préfèrerai largement me calmer. C'est inutile. Mais en même temps, qui sème le vent récolte la tempête : j'ai semé le vent en m'énervant, je récolte la tempête dans les reproches de Kelly, et surtout... Le jeu de l'ironie, je l'ai vu arrivé, elle sait que je déteste ça. Je ne me prendrais pas à son jeu.

N'essaie pas l'ironie avec moi, Kelly, on a été amies, tu me connais par coeur, par conséquent, je sais quels coups tu peux me faire.

Je vais rester calme, oui, calme, purement calme, très calme. Heureusement, mon interlocutrice retrouve un semblant de calme, et de sérieux. Sa perte ne serait pas grave pour moi ? Elle me raconte absolument n'importe quoi, du vent. Des regrets j'en ai, par rapport à ce que je lui ai fait, mais c'est fini.

Je sais très bien que tu m'en veux de t'avoir fait souffrir mais m*rde, Kelly ! Tu comprends pas qu'en restant amies on est toutes les deux en danger ?

J'aurais pas du lui dire de se contrôler, alors maintenant, elle me met tout sur le tapis. Le blâme est sur mon dos, je suis la coupable passant au jugement dernier. Je l'ai cherché ? peut être justement. Je ne prends que ce que je mérite. Il n'y a rien à répondre, en fait... Je baisse le ton, calmement.

Des reproches, ce n'est pas du tout ce dont j'ai besoin. Des regrets j'en ai. A cause de ce maudit pacte, j'ai perdu tout ce que j'aimais. Je préfère ne pas avoir à écouter ce que tu as à dire. A plus.

Y compris Elle, et Alex, l'homme de ma vie. Je décide de m'éloigner mais malheureusement, ce n'est pas le cas pour elle...

C'est vraiment une cruche. Je ne la comprend pas. Et je pense que je ne la comprendrai jamais. J'ai envie de pleurer. Je sais qu'elle a des regrets, sa se voit, sa s'entend. Mais il ne faut pas que je craque, pour elle, pour moi. A l'instant même ou je pense tout ça, je ne sais plus qui le pense. L'ancienne Kelly, ou la nouvelle ? Bonne Question. Depuis que ce pacte existe, j'ai changer; mais ce n'était pas volontaire. En fait, tout un tas de petite chose insignifiante, on fait que j'ai changer. A commencer par April. Dès que notre amitié à cesser, j'ai commencer à faire n'importe quoi. Je ne pourrais pas dire que c'est de sa faute, puisque ce n'est pas le cas, elle n'y est pour rien. Si à cette époque, j'avais su maîtriser ma tristesse et ma colère, je n'aurais peut-être pas sombrer, et nous n'en serions surement pas là. C'était assez dure, a penser, mais à dire sa l'était encore plus. Pourtant il le fallait, je n'avais pas le choix, si je voulais pouvoir redevenir son amie;

« Je... je suis... Désolé. »

J'attendis quelques instants qu'elle se retourne puis je pris une grande inspiration, et continua

« Je suis allé trop loin. Je sais que tu souffres, moi aussi. Je regrette d'avoir autant changer, j'aurais aimé rester la même, mais je n'est pas réussi c'était plus fort que moi. »

Cela n'avait pas été assez évident, mais j'avais dit ce que je pensais. Seulement, une dernière question me trottait dans la tête, il fallait que je la pose, je n'avais pas le choix; après sa, je la laisserai partir.

« Je veux te poser, une dernière question, après sa, si tu veux que je parte et qu'on ne se voit plus, j'accepterai ta décision et je ne chercherai plus à prendre contact avec toi.
En quoi suis-je mauvaise, je veux dire, tu es la seule personne qui me connaisse vraiment, et tu arrives à porter un jugement, sur le seule fait que j'ai un pouvoir "mauvais". Je sais que j'ai changer, mais quand même... »

Ai-je vraiment l'air d'une cruche à l'instant même ? Je ne sais même pas pour quelle raison j'ai cessé d'être amie avec Kelly, pourtant je la connaissais depuis le berceau. J'avoue qu'elle me manque. J'avoue regretter. J'avoue l'aimer toujours autant. Mais j'avoue aussi avoir peut être bien fait, pour notre sécurité, pour notre bien. Mais elle ne veut pas comprendre. Est-ce mieux comme ça ? Chacune de notre côté à nous morfondre, à regretter le passer, a regretter ces malheureux pouvoirs, ce maudit sorcier qui peut être, n'existe pas ?

Je m'éloignais progressivement d'elle, le pas lourd, en proie aux larmes et à l'envie déchirante de m'excuser. Je courir jusqu'à elle, de la prendre dans mes bras et enfin, de remonter le temps, ce temps où ce maudit pacte n'avais jamais existé. Mais au moment où j'aurais voulu courir pour échapper à cette envie de m'excuser, Kelly prononça les mots que jamais j'aurais imaginé entendre sortir de sa bouche, du moins, aujourd'hui. Elle était

. Je me retourne, et la regarde de mes yeux empreints à la douleur. Elle regrette aussi, elle souffre, elle voulait rester la même.

La question si difficile se posa, devant moi, comme un énorme monstre prêt à me mordre au moindre faux pas. Le problème est que... je dois lui répondre.

Tu... en toi même tu n'as rien de mauvais... tu as... seulement l'impact de ce que tes parents t'ont infligé... En toi tu es Kelly, la vraie, celle que j'aime toujours autant et qui n'a jamais cessé d'être une amitié au fond de moi...
Mais à la surface, c'est ce pouvoir... J'en ai peur... peur, voilà tout.

J'aurai aimer la prendre dans mes bras, la serrer contre moi aussi fort que je le pouvais. Lui dire à quel point, elle me manque. Mais je n'en était pas capable. Je n'arrivais plus à bouger. A prononcer un mot. Ce qu'elle avait dit, m'avait tellement surprise que je ne pouvais à peine y croire. Pourtant c'était bien vrai. Je l'avait entendu, j'avais vu ses lèvres remuer. Je n'avais pas rêver. Mais cela ne m'aidait pas pour autant.

« Qu'est-ce qu'on fait ? »

La question était dure, certes, mais que dois-je faire. Je ne le sais pas. A cet instant j'aimerais pouvoir renoncer à mon pouvoir, au pacte, à tout ou presque.
Redevenir une insignifiante "humaine" et m'en aller loin de Londres, de l'Europe. Recommencer une vie paisible à l'autre bout du monde. Être indépendante.

Même moi, je n'avais pas conscience des mots que j'avais prononcés. Retournant la phrase dans tout les sens pour bien me rendre compte de mes paroles, finalement, je me rendis à l'évidence, Kelly, la Kelly sans pouvoirs, la fille fragile, je l'aimais et elle me manquais. Après tout ces moments passés ensemble, tout a été réduit à neant par ce pacte strictement ridicule.

Pourquoi ne pas enterrer la hache de guerre ? Pourquoi ne pas faire comme si de rien était, renoncer à ses pouvoirs et tout oublier ? Simplement parce qu'ici, le danger court les rues, et tous nous avons une épée de damoclès sur nos têtes, prête à tomber et nous fendre en deux si jamais nous faisions un faux pas.

La question posée par Kelly me fut alors difficile à digérer, je ne savais plus quoi répondre ni quoi penser.

- On ne peut pas faire comme si de rien était, même si on recommençait tout, je crois que jamais tu ne pourras oublier le tort que je t'ai causé et le mal que je t'ai fait.
C'est pas possible...

Alors quoi ? On continue la guerre ? Non, ce n'est pas une solution non plus.

- Pourquoi ne pas... en rester là, et ne plus continuer à nous haïr ?
Cette guerre nous séparera toujours mais nous, dans notre esprit, on peut l'arrêter... Parce que ce qu'on pense, personne ne peut nous le contredire...

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